L'inspiration du voyageur :

L’œil qui se porte alors sur la scène de l’autre côté de l’objectif sait que le regard donne de l’importance à la beauté indissociable du temps de celui qui voyage. L’horizon est dans les yeux, et non dans la réalité. Dans l’instant présent, privilégier et non dans une quête. La lumière donne son emprunte au temps, on vole des instants irréels. L’essence de la vie remplit les corps de cette beauté et interagit somptueusement avec nos émotions. L’œil voit, le cerveau analyse, le cœur comprend. Le regard est le langage universel. L’inspiration devient alors la maîtresse de notre exécution par toutes ces choses que l’on découvre au fur et à mesure de nos voyages sensoriels. Ce qu’on voit devient nous, ainsi nous comprenons l’importance du monde qui nous entoure. Un sourire qui parle, un paysage qui raconte, une odeur qu’on ressent jusqu’au plus profond de notre chair et de notre être. Cela nous marque tellement qu’on se construit à travers cette expérience. Nous sommes faits de ce que nous voyons. Il y a dans le regard qui rencontre le voyage la splendeur du vrai, un frémissement qui touche à l'extase.